Chaque année, l’Agence de communication RRCOM aime accompagner ses clients sur le salon de l’Agriculture qui se tient à Paris Porte de Versailles. Un événement incontournable pour le grand public mais aussi pour les professionnels. Promouvoir le savoir faire français, son excellence, dans tous les domaines que comprend l’agriculture, est le but de ce salon international où se presse les petits et les grands, le grand public et les politiques.
Nous sommes heureux de faire de ce temps fort une opportunité de prise de parole et de visibilité pour les clients que nous accompagnons. Car la communication, c’est savoir saisir les instants porteurs des valeurs que nous et nos clients partageons et ainsi créer des actions événementielles pertinentes.
Aussi aujourd’hui, nous souhaitons mettre en lumière un pan de l’agriculture des territoires d’outre-mers qui sont chaque année représentés et salués par le public.
Que diriez-vous de prendre l’avion pour découvrir l’agriculture d’outre-mer ?
Ce qui caractérise le mieux les agricultures ultramarines, c’est leur diversité. Elle s’appuie sur celles des territoires et des héritages historiques. Plantations de bananes et de cannes des Antilles et de la Réunion ; exploitations dites de la diversification ; exploitations issues des jardins créoles ou des jardins mahorais ; cultures en abattis-brûlis en Guyane. Elles se distinguent par la spécificité des terroirs, leurs positionnements géographiques et influences climatiques. Mais aussi par les particularités des mœurs, des coutumes et des pratiques locales. Elles sont différemment exposées aux flux d’immigrations qui conditionnent leur évolution démographique et leur demande alimentaire.
Une grande diversité de produits
Les principales productions de l’agriculture d’outre-mer sont la canne à sucre et les bananes, avec 2,3 millions de tonnes et 226 100 tonnes respectifs. Très proche des bananes avec 203 531, les légumes frais et les tubercules, occupent la troisième place des productions de l’agriculture d’outre-mer. Celle-ci, très diverse, produit également, des ananas (28 100 tonnes), de la volaille et lapins (23 189 tonnes), des porcins (14 513 tonnes), des bovins (5 381 tonnes), des litchis, longanis et ramboutans (8 200 tonnes) et enfin des mangues (4 700 tonnes).
Une agriculture confrontée aux faiblesses structurelles
Les économies des départements et territoires d’outre-mer sont confrontées aux faiblesses structurelles, liées au manque de diversification de l’économie. Le secteur agricole, notamment aux Antilles, repose majoritairement sur les grandes monocultures essentiellement orientées à l’export. Et une majorité de ces territoires sont ouverts au secteur du tourisme. Toutefois, à la Réunion, l’agriculture, très diversifiée, est orientée en priorité vers le marché local, hormis la production sucrière. Par ailleurs, le secteur du tourisme est, proportionnellement à d’autres territoires, notamment pour les Antilles, moins importants à La Réunion.
Ces activités sont très sensibles aux aléas climatiques et extérieurs, notamment la fluctuation des marchés mondiaux sur la compétitivité des filières sucrières et bananières. Et les conséquences des événements majeurs sur la fréquentation de ces destinations touristiques, sont indéniables.